« Le chantage ne m’impressionne pas, les menaces non plus, ni les provocations« , a-t-il affirmé au micro de la radio privée Bel-RTL, dont il était l’invité matinal.
Charles Michel (MR) était interrogé sur les propos tenus dimanche par le président de la N-VA, Bart De Wever, qui a lancé un avertissement à ses partenaires de la majorité fédérale: si son secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Theo Francken, doit démissionner, le parti nationaliste quittera également le gouvernement.
Le Premier ministre a aussi dénoncé les « provocations » exprimées par le député Eric Van Rompuy (CD&V), qui a affirmé dimanche lui aussi que Charles Michel était devenu la « marionnette » de la N-VA.
« La question de la migration, la question de l’asile méritent bien mieux que des querelles d’egos, petits ou grands« , a lancé le chef du gouvernement fédéral, en rappelant l’engagement de son équipe de « protéger nos frontières (…) de façon humaine » et dans le respect des obligations européennes et internationales en matière de migration.
Mesure exceptionnelle : deux mercredis la semaine du 29 février 2018