Aujourd’hui, la société est en pleine révolution. La faute à une IA toujours plus omniprésente. Consciente de ces évolutions, l’industrie cosmétique s’est lancé un nouveau défi : une automatisation accrue des tâches. Oubliez les esthéticiennes ! Depuis quelques semaines, au sein de nombreux centres de beauté en Belgique, on assiste à des scènes dignes des meilleures œuvres de science-fiction (aspirateurs spécialisés en pédicure, bras mécaniques épilateurs, IA conversationnelle… etc.). Mais qu’en pense la clientèle ? Et quelles sont les craintes des travailleuses ? Voici quelques informations ?
Une technologie de pointe ?
Une IA installée au sein de votre institut de beauté dans toute la Belgique, cela vous tente ? Cette idée est l’œuvre de la jeune entreprise norvégienne AITECH. Cette société, spécialiste des nouvelles technologies, n’a qu’une priorité : rendre l’expérience de la clientèle plus innovante et plus immersive. L’un de leurs derniers bijoux technologiques, le « BeautiBot 1984 », est doté de capteurs ultra-sensibles. Véritable couteau suisse, il applique le vernis et masse vos phalanges. Julie L., assistante de direction, a tenté l’expérience. « J’ai demandé une simple manucure. Je l’avoue, mes ongles n’ont jamais été aussi beaux. Néanmoins, lors de la séance, le “BeautiBot 1984” a analysé mon taux de stress sans que je le demande. Il m’a ensuite conseillé de faire un redémarrage de mon système nerveux. Je n’ai pas bien compris… ».
Un service rapide et sans risques ?
Selon le porte-parole de AITECH, l’un des gros avantages de cette robotisation reste l’efficacité. Mais une source interne révèle : « La véritable finalité, c’est la baisse des dépenses. Aujourd’hui, une esthéticienne exige un salaire. La machine, elle, travaille sans pause et ne demande pas de congés payés…. ». Mais cette robotisation est-elle sans risques ? D’après nos informations, à Bruxelles, il y a quelques semaines, une machine avec IA intégrée aurait confondu les pieds d’une cliente avec un tapis poussiéreux. Résultat ? Une cheville fracturée et une plainte déposée.
Les esthéticiennes en colère
Face à cette vague de robotisation, une majorité des travailleuses dénonce une « déshumanisation totale du bien-être ». Sonia, esthéticienne depuis près de 15 ans, affirme qu’une machine « ne remplacera jamais une vraie esthéticienne… ». Selon elle, la dimension sociale est indispensable. « Même si une IA de conversation est intégrée aux machines, il n’y a aucune compréhension dans les échanges, aucune compassion ».
Vers un futur 100 % automatisé ?
Aujourd’hui, la critique n’arrête pas l’innovation. La société AITECH a d’ores et déjà annoncé l’intégration de machines IA au sein d’une centaine de centres de beauté en Belgique. L’entreprise norvégienne ne cache pas son enthousiasme. Selon les rumeurs, elle envisage même de mettre en œuvre les premiers salons entièrement gérés par des machines d’ici 2027. En attendant, la controverse demeure. La clientèle, elle, reste partagée. Si certaines femmes apprécient la rapidité des robots, d’autres regrettent les maladresses humaines ainsi que les discussions du quotidien.