On apprend que ***** (On va éviter de donner le nom de la société, un procès d’un producteur d’armes, c’est moyen), leader mondial de la fabrication de détonateurs envisage de rappeler pas moins de cinquante mille de ses produits de déclenchement d’explosifs. Il s’agirait de deux modèles particuliers, de type portable, à déclenchement manuel et à usage unique, dont les piles ne tiendraient pas la durée prévue.
Le dysfonctionnement aurait été remarqué par une société basée en Syrie et spécialisée dans la fabrication de « tuniques pyrotechniques » qui seraient destinées à équiper les épouvantails à oiseaux. Selon le CTO de cette société, « il est inacceptable pour nous qu’un seul déclenchement échoue; nos épouvantails explosifs sont utilisés en particulier dans les aéroports pour terroriser les oiseaux, dans le but d’éviter les collisions avec les avions, avec l’aide de Dieu; le moindre raté serait pour nous très embarrassant, en termes de crédibilité. »
Selon le porte-parole de ******, le problème trouve son origine dans une confusion lors de la livraison des batteries. Celles qui ont été utilisées étaient destinées à un constructeur automobile allemand qui les commandait non chargées pour réduire leur empreinte carbone lors de tests de consommation. Outre la réparation gratuite des détonateurs, le fabriquant s’engage à fournir à tous ses clients des bâtons de dynamite gratuits pour égayer les fêtes de fin d’année.