Alors que depuis quelques jours déjà ça sent les fêtes de fin d’années entre deux effluves de vins mousseux et de faux-gras, le fameux « Noyeux Joël » commence déjà à retentir dans nos oreilles, éructé par nos amis ou connaissances se voulant tous drôles et originaux.
Mais ce que vous savez moins c’est que le créateur de ce délicieux jeu d’esprit s’appelle en fait
Hervé Flanquin et qu’il habite à Gembloux. Auteur maudit, devrais-je dire car depuis plusieurs
années Hervé n’a rien touché de ses royalties sur ce bon mot.
Après procès sur procès envers des sociétés telles que la SABAM (pour la Belgique) la SACD
mais aussi la SACEM (en France), il ne voit toujours rien venir. Pas le moindre centime alors que, chaque années, des millions de personnes à travers le monde (en tout cas pour ceux qui
comprennent) reprennent ce merveilleux trait d’esprit.
Hervé n’en démord pas et continue, vaille que vaille, sa bataille contre ce qu’il appelle « une
injustice » en attendant que son cas ne tombe pas dans les oubliettes de la prescription.
En attendant, Hervé continue de travailler même si son « pour le nouvel an je vous présente pépé et mémé yeurveux » pourtant très bon, n’a pas encore complètement pris.
La rédaction et moi-même souhaitons un bon courage à Hervé et surtout un Noyeux Joël.