Un vent de panique souffle sur la Bourse américaine. À Wall Street, le Dow Jones a soudainement dévissé lundi pour clôturer en baisse de 4,60%. Paradoxalement, cette débâcle est le résultat de bonnes nouvelles pour l’économie américaine. En effet, c’est la hausse des salaires et des créations d’emplois, plus forte que prévu en janvier, qui est à l’origine de la nervosité des investisseurs.
La reprise se confirme donc. Dans ces conditions, la Banque centrale n’a plus de raison de poursuivre sa politique de maintien de taux faibles mise en place depuis plusieurs années. En augmentant les taux d’intérêt, elle va durcir les conditions d’accès au crédit. C’est la fin de la quasi-gratuité de l’argent à laquelle les investisseurs s’étaient habitués. D’où l’affolement soudain de ces derniers.