Depuis quelques semaines, un nombre grandissant de chômeurs se sont vu convoqués au bureau de l’Onem pour justifier leurs vacances et/ou un achat conséquent (voiture, cheval, caravane, …).

Ayant contacté le responsable de l’Onem par téléphone ce matin, il apparait que Facebook est devenu un moyen fréquent de contrôle des activités des personnes qui reçoivent une allocation de remplacement de revenus.
En effet, selon lui, « Il est injuste que ces personnes se permettent de partir en vacances aux frais du contribuable, et nous allons donc sévir et prendre les mesures nécessaires afin de mettre un terme à cette pratique désolante ! ».

Cette façon de procéder a attiré l’attention du Service Public Fédéral de la Justice, qui a déclaré avoir ouvert une enquête, sous la pression des syndicats qui ont crié au viol de la vie privée.
L’Onem s’est farouchement défendu en avançant que toutes les informations recueillies l’ont été sur des profils publics, sans aucune effraction à la loi, les chômeurs concernés ayant effectivement publié des photos de leurs vacances de façon publique.

« Cette pratique est connue et fréquente en Scandinavie, et a permis de réduire le budget chômage de 18% » a déclaré l’Onem, qui espère de cette façon, arriver au même objectif en Belgique.

En attendant une conclusion de l’enquête en cours, cette pratique reste d’application pour le moment, au plus grand dam des syndicats.