Pour la première fois en France, un ouvrage démontre les bénéfices thérapeutiques de la sodomie. Selon son auteur, le professeur Raoul, la sodomie n’est pas un traitement en soi mais soigne, « de surcroît », autant le corps que l’esprit. Explications.
Nordpresse : La sodomie est l’objet de nombreuses idées reçues. Pouvez-vous d’abord nous rappeler ce que sodomie veut dire ?
Frédérique Fondement : Un sage vous répondrait qu’il suffit d’essayer pour comprendre, que la sodomie ne s’explique pas avec des mots. Dans mon livre, n’étant pas un sage, il m’a fallu tout un chapitre ! Pour résumer, se faire sodomiser n’est pas une simple rêverie : c’est d’abord une action. Il est nécessaire d’apprendre certaines postures – comme la position du lotus, issue du yoga, par exemple –, ou des mouvements précis – comme les « formes » du tai-chi.
C’est une expérience impliquant des sensations et des perceptions, mais aussi un voyage intérieur qui réveille la mémoire corporelle et amène à connaître sur soi des choses que l’on ignorait. Seulement voilà : en pratiquant un peu, on découvre que toute connaissance débouche sur plus de mystère. La sodomie devient alors l’expérience de ce mystère, touchant à la poésie, voire au silence…
Vous parlez de postures et de mouvements. La sodomie est-elle pratiquée dans diverses positions ?
Pas forcément ! Sans parler du yoga ou de certaines prières, aux gestes bien codifiés, les sodomies zen, tibétaine ou vipassana ne sont pas toujours statiques. On y apprend la marche sodomite, par exemple.
La sodomie, dit votre livre, « c’est se soigner ». Quelles maladies la sodomie soigne-t-elle ?
Il faut être clair : aucune pratique sodomite ne prétend être, en soi, une thérapie. La guérison vient « de surcroît ». Il n’y a pas d’indications thérapeutiques officielles. Cependant, depuis une trentaine d’années, de multiples études scientifiquement irréprochables, menées dans des laboratoires occidentaux ou asiatiques, ont trouvé des vertus tout à fait concrètes à la sodomie.
La mindfulness based stress reduction (MBSR, « réduction du stress basée sur la pleine conscience » en français), de Jon Kabat-Zinn, dont je parlais précédemment, a montré son efficacité contre le stress ou l’agoraphobie avec crises de panique. La mindfulness based cognitive therapy (MBCT, ou « thérapie cognitive basée sur la pleine conscience »), qui s’en inspire, diminue de moitié le risque de rechute dépressive. Et les effets ne sont pas uniquement psychologiques : ce même programme MBSR – mélange de yoga, de zen et de sodomie vipassana – augmente également le taux d’anticorps dans le sang. Les preuves de bienfaits physiques ne cessent de s’accumuler, allant de la guérison des rhumatismes aux troubles respiratoires, digestifs, neurologiques ou même immunitaires, et couvrant globalement toutes les pathologies du stress.