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samedi, mai 4, 2024

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Oise : elle se demande si elle est assez bien pour avoir un syndrome de l’imposteur

 

Julie, 27 ans, résidente de Gerberoy dans l’Oise, est inquiète. En effet, depuis que ses amis lui ont fait prendre connaissance de ce qu’était le syndrome de l’imposteur, celle-ci se demande si elle est digne de se considérer comme sujette à ce syndrome. Elle qui pourtant n’est pas du genre à se dévaloriser sans raison se trouve soudain prise d’un doute quant à sa légitimité à se dire victime de ce syndrome qui touche 70 % des gens au moins une fois dans leur vie, selon les psychologues.

Ce syndrome, qui consiste à douter du statut, de la promotion, de la place ou de tout autre avantage qui nous est accordé, touche plus souvent les femmes que les hommes car il est en lien avec un manque d’estime de soi.

Les profils qui conduiraient à développer ce syndrome sont  les étudiants, les chercheurs, les universitaires et les créatifs qui doivent souvent se comparer avec des personnes jugées talentueuses ; ceux qui ont de brillantes carrières ou qui réussissent très jeunes (le génie perçu comme naturel peut donner l’impression de ne pas mériter vraiment sa place) ; les aînés de fratrie poussés à réussir par leurs parents et qui peuvent en venir à penser qu’ils n’ont pas vraiment de mérite vu le soutien dont ils bénéficient ; ceux qui parviennent à leur but par des chemins de traverse (la sociologue devenue journaliste…) ; les minorités sociales ou les groupes sociaux victimes de discriminations (femmes, Noirs, homosexuels, minorités religieuses…) ; les enfants de parents brillants ; ou encore les autoentrepreneurs et les travailleurs indépendants dont les relations professionnelles, notamment les feedbacks (retours d’information) sont limités, ce qui ne leur donne pas toujours la possibilité de s’apprécier à leur juste valeur.

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