Evidemment, la raison pour laquelle on veut des millions, des pèpètes, du fric, c’est pour enfin assouvir notre passion depuis toujours, qui nous anime, jour et nuit, nous fait des sueurs froides rien que d’y penser…
Racheter Sudpresse. Et grâce à quelques millions (disons 22) on pourrait racheter Sudpresse, virer tout le monde, remplacer les journalistes par des chimpanzés à qui on apprendra à piquer des photos d’accidentés de la route sur internet, violer l’intimité des gens et faire caca sur la dignité humaine tout en écrivant toujours « HONTEUX Découvrez comment il est mort/ce qu’il a dit en violant le bébé » afin de faire un max de clics.
L’euromillions, encore plus que les autres loteries, c’est un impôt sur la bétise (les chances de gagner étant proches de zéro), qui est l’illustration parfaite d’un capitalisme idiot. Des millions de gens qui donnent un peu pour qu’un seul gars s’enrichisse et ne doive plus jamais travailler. Et qui plus est dans ce cas, reçoit une somme complètement débile, personne n’a besoin de 168 millions d’euros pour vivre décemment, personnellement je jouerais plus facilement avec 168 gagnants à 1 millions, mais bon, ce qui fait rêver les gens finalement, c’est de gagner beaucoup, d’écraser les autres et de se casser loin de tous ces pauvres. Même si pour le moment on vote socialiste, parce que justement, on est pauvres.
Enfin, ça permet de financer de bonnes oeuvres donc tant mieux 😉
Sinon en vrai, RTL INFO (Même groupe que Sudpresse) publie les témoignages larmoyants de personnes qui veulent demander de l’aide au gagnant. Parce que chez RTL, on aime bien le larmoyant et le misérabilisme de bas étage pour faire pleurer dans les chaumières…

Parce que c’est toujours mal vu de le dire, mais il y a des gens qui sont vraiment nés dans la merde. Et que même les SDF Belges sont plus riches que 70% des habitants de notre planète. Et je ne vois pas pourquoi mon voisin devrait avoir droit à plus de considération qu’un mec à l’autre bout du monde. Il est peut-être tout aussi con, mais vu que je ne le connais pas, je lui laisse le bénéfice du doute. Pas à mon voisin.