27.5 C
Charleroi
lundi, décembre 2, 2024

RECENT

Mort ou Vivant ? Le Bouteflika de Schroedinger continue d’intriguer la communauté scientifique

Abdelaziz Bouteflika (arabe : عبد العزيز بوتفليقة Écouter, en berbère : Ɛebdelɛaziz Butefliqa), né le à Oujda, est un homme d’État algérien. Il est président de la République algérienne démocratique et populaire du au .

Engagé dans l’Armée de libération nationale (ALN) pendant la guerre d’Algérie, membre du clan d’Oujda, il se lie avec Houari Boumédiène, sous l’égide duquel il progresse rapidement dans l’appareil administratif de l’« armée des frontières ».

Élu député de Tlemcen en 1962, il est ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme dans le premier gouvernement Ahmed Ben Bella, de 1962 à 1963. Il occupe ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979, dans les trois gouvernements Ahmed Ben Bella — dont il contribue à la chute en participant au coup d’État de 1965 — et les quatre gouvernements Houari Boumédiène. Après la mort de Boumédiène, il est de 1979 à 1980 ministre conseiller du président de la République. Accusé d’extorsion de fonds, il est contraint à l’exil de 1981 à 1987. Durant la guerre civile des années 1990, il se montre plus conciliant que le président Liamine Zéroual.

Candidat indépendant à l’élection présidentielle de 1999, Abdelaziz Bouteflika l’emporte de façon controversée au premier tour, avec 73,8 % des suffrages, après le retrait de tous les candidats, dont les noms ne sont cependant pas retirés des bulletins de vote. Le début de sa présidence est marqué par la fin de la guerre civile. Il est réélu au premier tour des élections présidentielles de 2004 (85 % des voix), de 2009 (90,2 %) et de 2014 (81,5 %). Il est ainsi le chef de l’État algérien étant resté le plus longtemps en fonction. Il est également ministre de la Défense à partir de 2003 et président d’honneur du Front de libération nationale (FLN) à partir de 2005.

Après avoir été victime en 2013 d’un grave accident vasculaire cérébral, il voit son état de santé se dégrader : sa mobilité est réduite et il n’effectue que de rares apparitions. Son aptitude à gouverner le pays est régulièrement remise en question et son entourage accusé d’exercer une influence considérable, en particulier son frère Saïd Bouteflika, alors que des scandales de corruption éclatent. À l’approche de l’élection présidentielle de 2019, le régime, qui a du mal à lui trouver un successeur, envisage de reporter le scrutin et de maintenir Bouteflika au pouvoir dans l’intervalle. Ces facteurs favorisent la tenue d’importantes manifestations, qui conduisent le chef de l’État à renoncer à briguer un cinquième mandat, et à se maintenir au pouvoir le cas échéant, puis, sous la pression de l’armée, à quitter la tête du pays, vingt ans après avoir accédé à la présidence.

Commentaires

Les commentaires sont en dessous de la publicité

👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇

Latest Posts

A LIRE