L’ex-Premier Ministre prévient : il sera investi, coûte que coûte ! Après avoir reçu une réponse pour le moins frileuse du camp du Président élu, Manuel Valls attaque désormais les législatives sous la bannière du Nouveau Parti Anti-captitaliste. « Nous avons peut-être eu quelques divergences par le passé, mais nous saurons les surmonter ! »
Son annonce ce mardi 9 mai de se présenter aux législatives dans la majorité présidentielle a pris de court. Sa famille politique historique, bien sûr, qu’il qualifie même de « morte », mais sa potentielle terre d’accueil, surtout. Du côté de la République En Marche, on a moyennement apprécié de se faire mettre le pied dans la porte comme une vulgaire petite vieille démarchée par un commercial de fontaines à eau. Ce n’était pas « passe ton bac d’abord », mais presque pour Jean-Paul Delevoye : « Il aurait dû déposer sa candidature comme chacun, puisque la règle est la même pour tous. Si vous ne déposez pas votre candidature vous ne pouvez pas être investi par En Marche!. Il lui reste 24 heures. La procédure est la même pour tout le monde« , a expliqué le proche d’Emmanuel Macron chez nos confrères d’Europe 1 ce matin. Une réponse qui n’a pas pris de court, loin s’en faut, Manuel Valls. Face à cet accueil mitigé, le député de l’Essonne tente un rapprochement avec le parti de Philippe Poutou, le NPA.
«J’ai essayé d’envoyer un mail à ‘[email protected]’, mais il m’est revenu…»
Ce midi, il a cherché, pour l’instant sans succès, d’échanger avec le candidat aux dernières élections présidentielles. Qu’importe, il compte bien persévérer et tirer un trait sur des divergences qui semblent pourtant évidentes : « le 49.3, c’est déjà du passé ! Il nous faut regarder devant et faire front pour le bien commun… et le mien surtout« , sourit l’ancien locataire de Matignon. Avant de reprendre : « j’ai essayé d’envoyer un mail vers 11h30 à [email protected], mais il m’est revenu. Je n’ai pas son numéro… vous auriez, vous, le 06 de Poutou ? Il a bien un mobile, au moins ?« .