Article réalisé pour Emilie, lectrice en attente d’un rein, afin de prédire qu’elle va en recevoir un dans un article Nordpresse, et que ça se produise vraiment:
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Palimpseste retrouvé chez Zinedine Zidane:
Péripatéticienne, pratiquante professionnelle de golden shower après une formation de 5 ans à Babylone en « grimpe du col de l’utérus », Emilie Jolie ne peut plus pratiquer son métier normalement.
Ce n’est pas le Covid 19 qui a provoqué la chute de son activité ludique, mais bien le besoin d’un rein pour des golden shower de qualité. En attente d’une greffe, elle a divisé sa clientèle par 2, ne recevant que des clients de qualité comme Emmanuel Macron, Donald Trump, Jean-Pierre Pernaut, un Hobbit, Francis Lalanne, Rintintin (oui), un Wookie sorti de Koh Lanta ainsi que Didier Raoult. Patrick Balkany vient également réguilièrement en compagnie de Grain de Riz.
A l’origine
Emilie est née d’un couple lesbien inter-races, d’une licorne et d’une roue de secours provenant d’une ambulance de Montmedy, ou d’une voiture couleur moutarde, selon la pléthore de versions de l’histoire de ses parents.
Sa mère Licorne, prénommée EdelWeiss Foutriquet, travaillait comme interprète, amoureuse de la harpe et du chant dédié à nos SDF imbibés de bière au pamplemousse depuis que le béotien Bernard Henry Lévy a inondé le marché de ces immondes canettes à l’opercule arborant son visage de gallinacé. Nos SDF ont dès lors abandonné Carapils pour la remplacer par un breuvage permettant l’Alcoolisme socialement fonctionnel.
C’est d’ailleurs à cause d’une canette de BHL au Pamplemousse-Propolis que EdelWeiss fut tuée totalement anticonstitutionnellement. Parce que tuer, c’est mal.
Alors qu’elle était concomitamment en train de dessiner des diplodocus noctiluques (dinosaures extrêmement rares, surtout avec un bras à la place de la bistouquette) et d’imaginer un nouveau procession de gélifraction, elle fut attaquée dès potron minet par une bande de misérables frélampiers venus pour la… MANGER.
Manger Edelweiss dans une recette approchant les rognons sauce madère, mais sans rognons et sans la sauce madère.
Certains parlaient d’une adaptation de la fameuse recette du Pangolin à la cantonnaise sur sa péniche agrafées de poulpes aux oreilles d’écureuil, mozzarella de buffala, le tout sur un air de luth. En dessert ? Un pangolin au caramel beurre salé, sauce Kumquat. Ni plus. Ni Moins.
Edelweiss dévorée, le papa d’Emilie Jolie, Johnny la roue de secours, ne pouvait se résoudre à abandonner leur fille et lui cria:
« COURAGE EMILIE, les petits reins forment les grandes toux, ne soit pas allergie aux AKA REIN, souvrain rein rein »
Nonobstant sa dialyse en cours, Emilie dit à son papa roue de secours « OK BOOMER ».
Dans l’hôpital passe alors un stupide lecteur de Nordpresse criant « Maman je passe à la télé ». Ce 4ème mur étant cassé, continuons l’histoire des parents d’Emilie. Il s’agit d’un sujet hautement heuristique et nous vous demandons donc une attention de chacun instant.
Je te donne mes rêves, je te donne mes mots, chantait Jean-Jacques Goldman, un homme en or. Littéralement. C’est son nom quoi. Traduit. Blague. Enfin bref. Finies les fanfreluches, revenons à la longue grefferche (c’est un mot valise) d’Emilie.
Le réveil
Paupiette, j’ai pas mieux. Apero. Balade. Zoubinette. Cremant. Parallélipipède. Erythème fessier. Dithyrambique. Deinonychus. Philatélie. Supercalifragilisticexpidelilicieux. Des mots qui trottaient dans ses rêves telles des onomatopées. Ou simplement une facilité de l’autrice pour y caser un maximum de mots étranges ? On ne saura jamais.
Emilie s’était réveillée fatiguée, inquiète d’avoir des nouvelles de son ex: Paul Tagazou. Un psychopathe, amoureux de philatélie ayant une bite cachée, très bien cachée dans son slip kangourou. Une bite, pas à Dudule, mais à Paul, qu’il surnomme Basidiomycète.
On vous invite à taper le mot sur Google pour avoir une image mentale du pénis de Paul.
Toujours est-il qu’Emilie avait pensé à toute la logistique nécessaire pour sauver son père Johnny la roue, ancien scaphandrier, d’une déportation en Bosnie dans une hutte sans pizza.
Johnny devait être envoyé dans une usine de remontage de pneus.
Il devait voyager à travers l’Europe dans un camion fuligineux de la société Europium, leader de la galéjade sur leurs délais de livraisons parfois de plusieurs années entre la France et la Pologne.
Johnny avait été placé dans le camion de roues de secours le matin. Il avait réussi à se hisser sur la pile de pneus tel un funambule amphigourique. Bonheur. L’air frais du haut du camion. La joie. Rédemption. Espoir. De la chance. De la chatte même.
Johnny, le caoutchouc au vent, pensait à son ventre. Une saucisse au micro-ondes, il s’en contenterait. Il mangerait n’importe quoi, de la farine d’un Moulin, des cucurbitacées et même des Chemtrails s’il le fallait. Il avait faim comme un unijambiste chez Flunch qui cherche une chaise. Comme un brouteur sur Vincent Flibustier le Mugu. Il. a. la. dalle.
Un pneu casse-noisettes (pour ne pas dire burnes) du bas du tas l’interpelle:
– Coléoptère !
– toi-même !
– c’est le premier qui dit qui l’est !
– OK… Fais pas des simagrées…
– Prout
Emilie arrive alors en parachute, innonde la route grâce à sa déformation professionnelle. Le camion se renverse. Elle sort une grenade de sa poche, enlève la goupille.
Le chauffeur du camion, frippon personnage atteint d’un diabète de type canard WC, baignant dans l’essence et l’urine, crie « REIN A BRANLER ». Il est abattu d’une balle dans la tête par un édredon bosnien venu se venger d’une livraison chez le Roi du Matelas bosnien l’année précédente.
Le chauffeur mort, Emilie libère tous les pneus du camion, à commencer par son chafouin de papa qu’elle pétrichor dans ses bras avant de lui pratiquer un toucher rectal (et oui Emilie vient du Nord)
Emilie chevauche alors son papa qui roule désormais, sa fille sur le dos, vers de nouveaux horizons, quelque part près de ApoptoseDistopiepain (près de Durbuy). Ses hémorroides ne lui font désormais plus peur. Pas plus que les canards et border collie qu’elle croise sur sa route.
De retour chez elle avec son papa, elle lui demande comment il se sent:
« Et bien ma fille, je me sens comme Ron Weasley. Un roux de secours ».
Le soir, alors qu’Emilie s’apprête à s’endormir, son téléphone sonne. C’est son médecin. Ils ont un donneur compatible. Un rein d’un chauffeur routier mort dans un accident dans la journée. Il transportait des pneus.
Article réalisé pour trouver un rein à Emilie avec 250 mots proposés par des lecteurs Nordpresse en environ 3 heures pour essayer d’y donner un vague sens. Vague hein. Désolé aux mots non inscrits, on a dû faire quelques choix, il y en avait 400 proposés…
Si Emilie reçoit bientôt un rein, on fait une grande fête. Et sinon on peut aussi faire une fête.
Courage Emilie, on t’aime, même si t’es une vieille prostituée urophile et que ton père est une roue de secours.