A quelques jours du printemps, et du retour des oiseaux migrateurs, certains pays comme la Grèce et la Hongrie ont déjà prévenu: pas question pour eux de faire « tampon » pour l’accueil de ces volatiles qui devraient débarquer par centaines de milliers dans les semaines à venir. L’Europe planche donc sur un plan de répartition équitable pour tous, et dans le respect des besoins propres à chaque espèce.
Des questions se soulèvent très rapidement: comment intercepter les oiseaux pour les rediriger vers le pays d’accueil qui leur sera attribué? Une fois arrivés sur place, comment les empêcher de quitter le territoire? Devra-t-on les capturer un par un, afin de les pucer, ce qui représenterait un formidable surcoût administratif.
Des associations de citoyens ont par ailleurs soulevé les problématiques liées à l’hygiène: souvent porteurs de parasite, voire de maladies, les oiseaux sont en plus à l’origine de nombreuses nuisances (bruit, excréments…).
Bref, ce problème pas simple risque de ne pas trouver de solution d’ici à la prochaine vague de migration…