Après l’échec cuisant de l’épreuve commune d’histoire, où aucun test supplémentaire de sécurité n’avait été prévu (contrairement au bac français), la ministre de l’enseignement Joëlle Milquet a décidé ce soir d’annuler totalement ce CESS. Principalement en raison des nombreux actes de triches qui ont été constaté et des fuites de tas d’examens sur les réseaux sociaux.
Les étudiants de rhétorique de tout le pays ont donc désormais réussi. A l’instar de la 3ème maternelle, il ne sera désormais plus permis de redoubler en 6ème.
A partager à toutes vos connaissances qui sont en rhétorique ou qui ont des enfants qui le sont ! Il ne sera pas obligatoire de se rendre à l’école demain puisque tous les examens sont annulés.
Une nouvelle très chaleureusement accueillie par les élèves de tout le pays.
Rien
La méthode d’éducation basée sur le « rien » est de plus en plus mise en avant par la ministre. Après la suppression du cours de religion et de morale, toujours pas remplacé, voici l’annulation du CESS.
Espérons que cette méthode porte ses fruits à l’avenir. Il est en tous cas probable que ces doctrines préparent correctement au travail de conseiller ministériel en période d’élections.
Pour les élèves qui désirent tout de même se rendre à l’école jusqu’à la fin du mois de juin, les écoles seront tenues d’organiser des ateliers pédagogiques et récréatifs. Certaines écoles ont d’ores et déjà annoncé des cours de préparation aux études supérieures.
Et pour la suite ?
Il n’est pas certain que le CESS sous cette forme soit à nouveau organisé l’année prochaine. A l’inverse, une moyenne des points de l’année pourrait simplement servir d’évaluation. Grâce à cela, l’élève de rhéto sera libéré 1 mois plus tôt fin mai. Ce qui permettra aux élèves de mieux préparer la transition vers l’enseignement supérieur et leur offrir plus de temps pour effectuer un choix d’études.
Un examen d’esprit critique sera néanmoins mis en place l’année prochaine afin de mieux tester les élèves sur leurs capacités de réflexion et moins sur leur mémoire à court terme.
De nombreux Belges en auraient bien besoin, selon Vincent Flibustier, expert en critique de l’information.