La ministre de l’enseignement vient à nouveau de piquer une grosse colère.
Dans le but de vérifier la validité des questions qui se verront distribuées aux écoles de l’enseignement fondamental en juin prochain, elle a désiré passer elle-même le test du CEB.
Hélas, ses résultats médiocres ne lui permettent pas de passer dans la classe supérieure. Ce sont surtout les notes du cours de français dans la compétence « écouter » qui ont été largement sous la moyenne nationale. « Oui, mais écouter, moi je ne sais pas faire ! » a-t-elle dit. « D’habitude, je suis celle qui parle, pas celle qui écoute ! »
Les notes des cours de sciences et d’histoires, si elles sont légèrement meilleures, restent assez difficiles à avaler. « Ce qu’il y a, c’est que mon équipe devait me donner les questions avant et ils ne l’ont pas fait ! Comment voulez-vous que je réponde à des questions comme ça, si je ne peux même pas les lire la veille ! C’est totalement inacceptable ! »
L’honneur est sauf, toutefois, puisque Madame Milquet peut s’enorgueillir d’un résultat tout à fait satisfaisant dans le cadre du cours de rien. « Rien, ça va ! ça j’ai l’habitude » nous dira-t-elle avant de signer le licenciement de la stagiaire responsable des photocopies.