La série de J-RPG japonais des Persona, a depuis le troisième opus qui est sorti sur Playstation 2 en France le 29 février 2008, connu une popularité croissante. Le 4ème volet de ce spin-off des Shin Megami Tensei, a également connu un grand succès. Au Japon, Persona 5, dans son ambiance Jazzie qui propose d’explorer les quartiers de Tokyo, de vivre le quotidien d’un lycéen japonais le jour et d’explorer des donjons remplis de monstres à capturer et à fusionner la nuit a connu un énorme succès y compris en Europe, faisant presque de l’ombre à la Saga des Final Fantasy. Revanche donc pour le développeur Atlus, qui s’est toujours vu en opposant aux Final Fantasy alors que cette dernière licence lui a toujours fait de l’ombre .
Depuis quelques temps, circulaient des informations contradictoires au compte-goutte à propos du mystérieux Persona 5S, et des leaks douteux, sachant que le machin devait être annoncé enfin ce Jeudi 25 Avril. Beaucoup, surtout après l’annonce d’une édition enrichie, Persona 5 Royale sur PS4 qui proposait l’introduction d’un nouveau personnage emblématique, et après l’arrivée de Joker (le leader des Phantom Thieves, le groupe que l’on dirige pour explorer des donjons dans Persona 5) dans le roster de Super Smash Bros Ultimate, supposaient que Persona 5S signifiait donc Persona 5 Switch.
Ce qui était loin d’être idiot, Atlus ayant fait de nombreuses collaborations avec Nintendo. Ainsi on avait eu, Shin Megami Tensei IV sur 3DS (qui est un très bon jeu), et encore moins idiot quand on sait que Shin Megami Tensei V était clairement annoncé sur la Switch.
Mais Atlus, dans un plot Twist de l’enfer, a confirmé que ce n’était pas un portage de Persona 5 sur Switch sur lequel il avait travaillé, mais un musou reprenant les personnages et l’univers. En gros un style de jeu qui consiste à prendre un personnage et à combattre des centaines d’ennemis tous identiques avec les mêmes combos. Ainsi, on a un jeu de l’univers de Persona 5 sur Switch, mais pas le jeu original. Or, beaucoup se demandent donc quelle la logique derrière tout ça, d’autant que les joueurs possédant une Switch représentent tout de même une part de marché non négligeable.
Beaucoup de joueurs ont exprimé leur déception sur le net. Et certains ont même commis des suicides. Ainsi, un belge s’est enfilé tellement de frites dans le cul, espérant calmer sa frustration qu’il en est mort. Ce belge semble être d’ailleurs un employé de Sudpresse (coucou Sudpresse).