Depuis quelques années la Chine met en avant le bilan positif de la préservation de l’espèce dans les plaines du Sichuan. Expliquant que la population aurait doublé voire triplé depuis la fin des années 80. Or la réalité derrière cette nouvelle s’avère légèrement différente…

En effet, Amnesty International aurait reçu plusieurs plaintes venant de familles chinoises dénonçant l’arrestation arbitraire et illégale d’un des leurs et dont ils n’ont désormais plus aucune nouvelle : « Lian était un garçon tout à fait ordinaire qui n’avait rien à se reprocher. Son seul défaut au yeux du pouvoir en place est d’avoir osé prendre la défense de ses collègues travailleurs quand le responsable de l’entreprise a attaqué leurs conditions de travail pourtant déjà difficiles » nous raconte la mère d’un disparu. « En septembre de cette année, nous avons contourné la censure pour aller sur le site de National Geographic et c’est là que j’ai reconnu mon fils sur une photo prise dans la réserve naturelle de Wolong.. »

Depuis plusieurs années maintenant le gouvernement chinois utiliserait ses opposants politiques pour repeupler ses réserves naturelles de pandas géants, gonflant ainsi artificiellement les chiffres de cette population d’animaux si peu enclins à se reproduire naturellement. Une pratique rétrograde et humiliante pour les prisonniers politiques selon Amnesty qui dénonce le cas de jeunes femmes également disparues et qui pourraient avoir été placées en enclos dans ces parcs car elles auraient essayé de dénoncer la condition des femmes pauvres en Chine, les rapts et les mariages forcés.

Nous avons tenté de joindre un responsable local chinois pour avoir davantage d’explications, mais celui-ci a répondu qu’ « il n’y a pas d’opposants politiques en Chine et que le glorieux parti communiste chinois, dans sa bonté et sa grandeur millénaire, mettaient tout en œuvre pour préserver l’espèce des pandas quoi qu’il en coûte ».