« Je n’ai pas pu supporter la vue du chiffre maudit, explique Roger Dupontel au moment de son arrestation, alors qu’on lui revête une camisole de force. J’ai senti qu’il allait arriver un grand malheur à ma famille. J’ai préféré prendre les devants. Je pense que j’ai bien fait. On m’a dit que j’irais en prison, comme quoi la malédiction du Diable existe bel et bien ! ».
Pour Jean Delacroix, juge issu d’une famille où les hommes sont magistrats de père en fils depuis l’Inquisition, cette affaire n’a rien d’étonnante. « Il arrive que le Malin menace d’honnêtes chrétiens de notre sainte ville de Lourdes. Certains perdent les pédales et anticipent les choses pour éviter aux leurs de souffrir du courroux diabolique, explique-t-il en égrenant un chapelet. Ce qui m’étonne, c’est l’arme du crime. Le câble lui a permis d’étrangler sa femme et son aîné. Le benjamin a reçu plusieurs coups à la tête. Le dernier a quant à lui été électrocuté alors qu’il prenait son bain. »
Cette triste affaire n’est pas sans rappeler la tuerie survenue l’an passé à Bruxelles. Une fusillade avait éclaté entre catholiques et athées suite à l’apparition du visage du Christ sur une crêpe. On n’ose imaginer le déchaînement de violence si le visage de Marine Le Pen apparaissait sur un kebab.