Le jour de fête nationale belge approche à grand pas et les organisateurs ne laissent rien au hasard, surtout en cette période d’insécurité. En plus d’une présence policière renforcée des mesures d’hygiène viennent de faire leur apparition: ces dernières concernent les sans-abris qui souhaiteraient participer à la fête nationale.
En cette période de canicule microbes, germes et autres maladies se propagent beaucoup plus rapidement que d’habitude. Conscients du très grand nombre de personnes qui seront présentes le 21 juillet les organisateurs s’inquiètent de l’éventualité d’une épidémie; ce qui les a poussé à prendre des mesures à l’égard de ceux qui ont une hygiène précaire, à savoir les sans-abris. Si un sans-abri souhaite participer à la fête il devra accepter d’être entièrement tondu et pucé; en cas de refus l’accès aux stands, aux activités et aux défilés lui sera tout simplement refusé.
Si cette mesure semble légitime pour les organisateurs cela ne semble pas ravir certains députés qui évoquent une « discrimination à l’égard des défavorisés ». Pour l’instant cette règle est maintenue même si elle ne fait pas l’unanimité au sein du monde politique.