Anvers, 9 avril 2025 – Dans un revirement aussi spectaculaire qu’un virage de tracteur sur l’E411, Bart De Wever a annoncé ce matin l’introduction immédiate de droits de douane de 125% sur tous les produits en provenance de Wallonie.
Lors d’une conférence de presse convoquée à 6h29 (heure flamande), le président de la N-VA a justifié cette décision en affirmant qu’il était « temps de défendre notre économie contre l’invasion massive de pékets, de boulets sauce lapin et de films avec Benoît Poelvoorde. »
« Chaque jour, des camions remplis de sirop de Liège, de saucisses de Marche et d’humour abscons traversent nos frontières. Ça suffit ! La Flandre ne peut plus être la victime silencieuse de cette guerre économique et culturelle », a-t-il déclaré, les yeux fixés sur une carte où Charleroi était barré d’un large trait rouge.
Une « protection culturelle et gustative »
D’après les documents transmis à la presse, les droits de douane s’appliqueront à toute marchandise contenant plus de 2% d’esprit wallon, ce qui inclut :
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Les chicons au gratin prononcés avec un accent liégeois
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Les BD de François Walthéry vendues au nord de la frontière linguistique
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Toute bière brassée à moins de 50 km d’un panneau indiquant « Namur »
« Nous avons toléré trop longtemps la fritkotisation de nos valeurs flamandes », a martelé De Wever, avant de mordre dans un sandwich préparé avec du pain sans gluten anversois et du beurre non subsidié.
Réactions mitigées
Du côté wallon, les réactions n’ont pas tardé. Le ministre-président wallon, Elio Di Rupo, a qualifié cette mesure de « provoquation gratuite digne d’un sketch des Inconnus, mais sans le talent. »
Quant à Georges-Louis Bouchez, il a proposé une contre-mesure immédiate : une taxe symbolique sur chaque mot néerlandais prononcé dans les institutions fédérales, ce qui, selon ses calculs, rapporterait « environ 7,3 milliards d’euros par an, si on compte les discours de Bart. » Georges-Louis Bouchez a refusé d’expliquer sa mesure en néerlandais mais a expliqué qu’il le ferait « bientôt ».
Impact économique
Les économistes sont partagés. Selon une étude menée par l’université de Louvain-la-Plage, ces droits de douane pourraient booster les ventes de produits « 100% flamands », comme :
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Les filtres à café au goût de béton
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Les serviettes brodées « Vlaamse Leeuw »
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Le très controversé vin de Bruges, désormais vendu comme apéritif officiel lors des discours du Vlaams Parlement.
Vers un Frexit belge ?
Certains y voient les prémices d’un « Frexit belge », ou « Beexit » selon les lexicographes. En coulisses, De Wever préparerait déjà une monnaie flamande autonome : le « Bartje », dont les pièces seraient ornées de Jan Jambon en tenue médiévale.