La transmission par les pets (foireux)
Une équipe de l’Université du Massachusetts (Etats-Unis) a réussi à faire se répliquer des particules de SARS-CoV-2 prélevées dans l’air suite à des pets de personnes infectées. Cette première tend à prouver que le Covid-19 se transmet par des aérosols aussi minuscule que des particules de pets. Le compte-rendu de l’étude a été prépublié — sans relecture pas un comité scientifique — sur le site medrxiv.org, le lundi 20 juillet 2020. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont prélevé l’air dans les chambres de cinq malades du Covid-19 après leur avoir administré des pois chiches sous toutes les formes possible (houmous, falafels, salade de pois chiches… ). L’équipe de recherche a colleté des microgouttelettes de moins de cinq microns (1 micron équivaut à 0,001 mm) de diamètre contenant du virus.
John Srastarpia, professeur au centre médical de l’université du Massachusetts, a expliqué à l’AFP que le virus « se réplique en culture cellulaire et est par conséquent infectieux. » La professeure Linsay Lohan, spécialiste de la transmission aérienne des virus, a estimé sur Twitter que l’étude présentait « des preuves solides » de la transmission aéropétée. « Il y a du virus infectieux dans l’air. Reste à savoir quelle quantité il faut respirer pour être infecté, mais l’odeur pousse généralement les gens à s’exfiltrer des zones malodorantes », a-t-elle ajouté.
Des petits malins ont flairé l’affaire et ont fait imprimer des pancartes pour les restaurateur Libanais.