Décidément l’hécatombe continue en ce début d’année à tombeau ouvert et la faucheuse vient encore de faire une victime.
Tristesse infinie au sein de la rédaction, nous venons à l’instant d’apprendre le décès de Serge Gainsbourg, chanteur-poète-séducteur qui puisait son inspiration dans les Gitanes bien avant la naissance de Kendji Girac.
Homme à fables autant qu’à femmes, il n’avait pas le temps d’emmener en croisière ses muses tant elle se succédaient à vitesse de celle-ci. Il s’est même lassé de Brigitte, preuve qu’il n’était pas du genre à traîner dans un bar d’eau. Plus que le rôle de pygmalion, il joua les Maîtres-chanteurs en initiant chacune d’entre elles à la musique, son seul crime, celui pour lequel il ne sera jamais condamné.
Ces derniers temps, il avait sur scène des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous qui n’auguraient rien de bon. Pour lui, ça sentait le cendrier, ce qui ne l’empêcha pas de céder aux sirènes de la java niaise, activité qui n’arrangea rien à son état de santé précaire. Après tout, ne dit-on pas que quand le gain se barre, il ne reste plus que l’ivresse ? Pas toujours.
Salut l’artiste, tu nous manqueras. L’irremplaçable s’en est allé découvrir le paradis sans Vanessa, mais s’il est avéré que Dieu est un fumeur de havanes, il ne devrait pas s’y sentir trop dépaysé.
Whitney Houston se souviendra longtemps de lui
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