Après une longue nuit de débats forcenés à l’assemblée nationale, Jean Castex s’appuie sur l’article 49.3 (suite à la délibération du conseil des ministres) pour autoriser la mise en place du nouveau pass lafrontiaire.
Un renforcement nécessaire
Suite aux nombreuses tentatives infructueuses pour améliorer le plan Vigipirate, c’est la première mesure qui semble réellement efficace dans la lutte non armée contre le terrorisme. En effet, les précédentes n’ont pas empêché les djihadistes de tuer. La logique est simple: si les terroristes ne peuvent pas accéder à un lieu à forte fréquentation, ils ne peuvent pas en éliminer les occupants. Il en va de même pour les déplacement interpays. Ainsi, des contrôles seront mis en place aux frontières pour repérer au plus vite les potentiels criminels.
L’application TousAntiCalvaire
Au cœur de cette réforme, une application mobile qui fait polémique. Avec un fonctionnement très similaire à celui de l’application TousAntiCovid, TousAntiCalvaire se veut plus moderne, avec un QR code triangulaire à fond rouge. Donc, si vous voulez obtenir un pass lafrontiaire valide six mois, il est nécessaire de vous faire diagnostiquer par un Officier de Police Judiciaire. Ce dernier jugera si vous pouvez être lié de prêt ou de loin à un groupe terroriste. Si tel est le cas, vous ne pourrez plus accéder aux lieux publics non-essentiels, immigrer, ni émigrer, car cela veut dire que vous êtes un mauvais citoyen.
Une mesure liberticide
Selon la république en marche, le projet est tout à fait liberticide. Pour eux, il devrait y avoir une tacite reconduction du pass pour ne pas trop gêner les OPJ dans l’exercice de leur fonction. Contrairement à eux, Marine Lepen, Eric Zemmour et Valérie Pécresse réclament une durée bien plus faible pour le pass lafrontiaire, et des critères plus sricts. Selon nos envoyés spéciaux, les candidats de gauche coupent du bois: « pour réaliser le cercueil des libertés ».