Décidément l’hécatombe continue en ce début d’année à tombeau ouvert et la faucheuse vient encore de faire une victime.
Tristesse infinie au sein de la rédaction, nous venons à l’instant d’apprendre le décès de Luis Mariano, chanteur de Mexico qui n’était pas pour autant un sombre héros.
Arrivé d’Espagne à bord d’un cabri-Ole, il ne mettra pas longtemps à clouer le bec de ses détracteurs tout en restant humble car il était loin d’être un con qui s’adore. Au fil du temps, il parvint carrément à se faire adopter des Français et à résister à l’appel de Cadix qui voulait rapatrier le bel hidalgo du bel canto, preuve que la France l’habitait autant qu’il habitait la France.
Il a chanté les Parisiennes sans qu’aucune d’elles ne le prenne véritablement homo, ce qui explique peut-être pourquoi il n’était pas avec les Gonz’, à l’aise. En effet, même en tournée, il n’avait pas la réputation d’aimer les chambres avec huit filles.
Victime de rages de dents en série, ce qui lui vaudra d’ailleurs de se faire surnommer « Le chanteur de mes chicos », il choisit l’attente avant de se faire opérette d’urgence, ce qui ne lui a malheureusement pas permis d’éviter la mort, une mort sans laquelle il n’aurait bien entendu pas droit à un éloge funèbre.
Salut l’artiste, tu nous manqueras, tu joueras désormais le Chevalier du ciel jusqu’à la fin de ta mort. Comme le dit si bien l’ami Pierre Bénichou : « Qui n’aime pas Luis Mariano est un sale con », pas mal en guise d’hommage à lui qui n’a jamais cessé de faire salle comble.
ATTENTION – VIDÉO à ne pas manquer !
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