C’est un nouvelle qui tombe comme un cheveu sur la soupe. On apprend aujourd’hui que la glande génitale qui prêtait tous ses arômes au pâté sera, sous peu, interdite à la consommation.
Le mois de février 2015 est rude pour les cuisiniers. Ils étaient déjà dans l’embarras après l’affaire que l’on a rapidement surnommée le “Robuchongate”. Pour mémoire, ou pour ceux qui sont restés cloîtrer à éplucher des patates ces quinze derniers jours, le chef multi-étoilé Joël Robuchon fait face à une plainte pour harcèlement moral dans son restaurant bordelais. Deux commis affirment ainsi avoir subis des brimades répétées de la part de leur supérieur.
Hasard du calendrier ou non, la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) vient d’annoncer le bannissement de la couille dans le pâté de nos assiettes. Les réactions ne se sont pas faites attendre, certains parlant d’un “suicide gastronomique”, d’autres “d’aberration culinaire” ou encore de “cuisine bashing”. Et à Philippe Etchebest, célèbre animateur de Cauchemar en cuisine, d’ajouter : “C’est d’la merde ! Puis c’est quoi la DCFF d’abord ?” (les propos ont été retranscris tels quels, NDLR).
Après l’interdiction de la couille dans le potage et maintenant dans le pâté, on peut désormais s’attendre à la prohibition prochaine de la poire coupée en deux ou encore de la cerise sur le gâteau.