Une histoire qui en étonnera encore plus d’un. Jean-Michel Fouillemerde, journaliste pour « La Meuse » a fait une découverte terrifiante : il ne travaille pas pour un journal satirique. Son univers s’est écroulé en un instant. En effet, auteur de « l’invasion » au sujet des migrants, de la carte qui recense les Musulmans par commune en Wallonie, ou bien de « c’est un assassinat !» concernant l’affaire Wesphael, Jean-Michel est sous le choc. Et pour cause, il a tout inventé dans l’espoir de faire rire ou de piéger. On ne peut pas lui reprocher ; il était convaincu de travailler pour NordPresse dont le nom et la ligne éditoriale sont forts proche du groupe SudPresse.
Notre journaliste en herbe est encore sous le choc : « Je suis anéanti : je publie depuis un an des articles qui n’ont aucun sens, et tout le monde, y compris la rédaction a cru que c’était de la vraie info… je suis atterré ! » Et quand on lui rappelle les similitudes qu’il peut y avoir entre la véracité des infos de Sudpresse et celles de Nordpresse, il fond en larme : « Oui, bien sûr mais ce qui me dérange, c’est de savoir que je n’ai été lu que par des cons ! » Le chef adjoint de la rédaction de SudPresse, Demetrio Scagliola, lui est satisfait : « Je me félicite de l’avoir engagé. Nous avons cartonné avec ses articles en ligne. Nous comptons bien prolonger son contrat ! Il a tout à fait compris ce que nous définissons dans notre rédaction comme le concept de ‘pute à clic’, le moteur de notre ligne éditoriale ! »