Quand il s’agit de rendre service, certains n’ont aucune limite. Rappelez-vous de Jawad Bendaoud, le fameux « logeur de Daesh », qui avait défrayé la chronique en 2015. Mais ce que vous ne savez probablement pas, c’est qu’au-delà de son dévouement pour les touristes en quête d’hébergement, il aurait également ouvert les portes de son logis à un autre type de visiteurs : les punaises de lit.
L’information, aussi surprenante qu’elle puisse paraître, nous est parvenue par l’intermédiaire de l’une de ces punaises qui, lassée de la vie trépidante à Saint-Denis, a décidé de témoigner. « Honnêtement, on cherchait juste un endroit tranquille pour s’installer. Et puis, un jour, on tombe sur cette annonce : ‘Logement disponible, idéal pour petites bêtes en quête d’aventures’. On s’est dit, pourquoi pas? »
Le début de leur séjour était idyllique. Le matelas était confortable, l’ambiance chaleureuse et les repas (ou plutôt, les hôtes) abondants. « On était comme en vacances, » se souvient notre punaise, nostalgique.
Mais tout bascula quand les médias commencèrent à parler de Jawad. « Tout d’un coup, il y avait des caméras partout. On n’osait même plus sortir de notre cachette. Et quand il a prononcé cette fameuse phrase ‘Je savais pas’, on s’est dit : on est grillés. »
Heureusement pour elles, les punaises de lit sont passées inaperçues, noyées dans le tourbillon médiatique. Mais l’expérience les a marquées. « On n’aurait jamais imaginé être mêlées à une telle histoire. La prochaine fois, on optera pour un Airbnb plus discret. »
Jawad, de son côté, n’a pas souhaité commenter. Après tout, qu’y a-t-il à dire quand on est devenu, malgré soi, le symbole de l’hospitalité à la française?