L’objectif de la Fédération des Entreprises de Belgique est claire : améliorer la compétitivité des entreprises belges en supprimant un mois de salaire par année.
La Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) a proposé ce mardi une cinquantaine de recommandations pour éviter un « infarctus de la compétitivité« . Selon elle, les entreprises belges ne sont plus assez compétitives sur le marché européen, ce qui nuit grandement aux portefeuilles des actionnaires et dirigeants.
La première mesure visée par ce recueil de recommandations viserait donc les salaires des travailleurs belges, lesquelles se verraient amputés l’équivalent d’un mois de salaire par an. Les revenus tirés de ce mois-là seraient destinés à octroyer des dividendes supplémentaires aux actionnaires, tout en améliorant la compétitivité des entreprises ainsi que leurs rendements pour leurs investisseurs.
Une deuxième mesure vise, quant à elle, l’imposition de ce revenu non perçu. En effet, afin de ne pas préjudicier l’ONSS ni le fisc belge, la FEB s’engage à ce que les travailleurs prennent en charge le coût de cette mesure pour l’Etat, en comptabilisant ce revenu pour le fisc « comme s’il avait été perçu par le travailleur« . « Ce dernier ne verra donc pas la différence vis-à-vis de ces revenus censés être perçus« , conclut le porte-parole de la FEB.