Suite aux nombreuses manifestations qui secouent le pays, le président Abdelaziz Bouteflika a renoncé dimanche soir à sa candidature. Il s’est engagé le 18 avril à retourner à la vie civile et à sa passion de toujours, la course à pieds.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est engagé dimanche, s’il était élu le 18 avril, à ne pas aller au bout de son mandat et à se retirer à l’issue d’une présidentielle anticipée, dont la date serait fixée à l’issue d’une «conférence nationale».
«Si le peuple algérien me renouvelle sa confiance» le 18 avril, «je prends solennellement devant Dieu, et devant le peuple algérien» l’engagement de retourner à ma passion et à laisser enfin le peuple algérien tranquille», annonce le chef de l’Etat dans sa lettre. «Je m’engage à ne pas être candidat à cette élection qui assurera ma succession dans des conditions incontestables de sérénité, de liberté et de transparence», ajoute Bouteflika, qui dit avoir «écouté et entendu le cri du coeur des manifestants et en particulier des milliers de jeunes qui m’ont interpellé sur l’avenir de notre patrie».