240 enquêtes ont été ouvertes à la suite de violences policières présumées dans le cadre du mouvement des gilets jaunes. 60 sont closes et transmises à la justice en attente de traitement. Des plaignants dénoncent une obstruction. Elles sont toutes été classées sans suite. Aucune suspension ne sera prononcée contre les policiers incriminés. Christophe Castaner s’en félicite.
Une justice volontairement lente? C’est ce que dénoncent de nombreuses voix alors qu’aucune enquête IGPN pour des violences policières présumées dans le cadre du mouvement des gilets jaunes n’a pour l’heure abouti. Depuis le début de la contestation, 240 enquêtes judiciaires ont été ouvertes et confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). 161 émanent du parquet de Paris pour des faits qui se seraient produits lors de manifestations dans la capitale.
La dernière enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris pour des violences volontaires présumées remonte au 1er mai. Ce jour-là, un policier est filmé en train de jeter un pavé, récupéré au sol, en direction des manifestants.
Cette dernière enquête aura duré du 9 au 11 mai. On notera qu’il s’agissait d’un vendredi et d’un samedi.