Charb, directeur de la publication de « Charlie Hebdo », est apparu aujourd’hui avec le dernier Charlie Hebdo en main et avoue enfin que tout cela n’était qu’une blague visant à sauver le journal et à « faire marcher les cons ».
Et putain, on en a fait marcher des millions
En effet, quelques mois avant l’attentat le journal en appelait à ses lecteurs pour survivre, le tirage de 28.000 exemplaires n’étant pas suffisant pour continuer.
L’attentat, les morts, la France en deuil, le monde entier uni, tout cela ne serait que du vent, une opération marketing d’une ampleur encore jamais organisée.
Franchement, voir le Pape, Le Pen, Sarkozy, Hollande et tous les autres cons pleurer la mort de notre journal, c’est merveilleux. Wolinski s’est même pissé dessus tellement il a ri.
Et ces millions de Français qui nous ont toujours chié dessus qui se battent pour acheter Charlie, quelle blague formidable !
Ce qu’on a préféré, c’est quand même ce défilé de dictateurs pour soutenir la liberté d’expression. Manquait plus que Kim Jong Un et on faisait un strike.
Quoi qu’il en soit, c’est une franche réussite. Petit comparatif avant-après:
Le ministère de la culture avait refusé de subventionner Charlie Hebdo (alors que tous les autres journaux le sont). Alors que depuis l’attentat, Fleur Pellerin (ministre de la culture) a annoncé avoir débloqué 1 million d’euros pour aider Charlie Hebdo.
Le nombre d’abonnés est passé de 7000 à 120.000 (et probablement encore beaucoup plus dans les prochains jours).
Alors que Charlie Hebdo allait passer l’arme à gauche, le tirage du 14 janvier est le plus grand tirage jamais réalisé par un journal Français de l’histoire.