Un scandale en chasse un autre dans le milieu automobile. Après l’affaire des contrôles de véhicule diesel truqués qui a coûté quelque 25 milliards d’euros au groupe, Volkswagen se retrouve à nouveau au cœur de la tourmente. Selon le New York Times, le constructeur automobile aurait voulu prouver la non-nocivité de ses moteurs en réalisant des tests… sur des gens. Partout.
VW fait repentance: « Nous testerons désormais nos pots d’échappement sur des roux »
Tollé outre-Rhin après les révélations de ces expériences qui consistaient à mesurer l’impact des émanations de gazole sur les animaux. « Injustifiable d’un point de vue éthique » pour Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel. « La confiance en l’industrie automobile est à nouveau écornée, déplore le ministre des Transports et de l’Agriculture, Christian Schmidt. Tous réclament des explications à Volkswagen.
Des voitures « plus propres que les vieux modèles »
Le New York Times a ainsi révélé avoir eu connaissance de tests menés aux Etats-Unis sur 10 singes en 2014. Dans les locaux du Lovelace Respiratory Research Institute d’Albuquerque (Nouveau-Mexique), ils étaient enfermés et respiraient la fumée d’un modèle Beetle (la célèbre Coccinelle en version moderne) tandis qu’ils regardaient des dessins animés. Volkswagen voulait ainsi prouver que « les véhicules diesel de technologie récente sont plus propres que les vieux modèles », explique le quotidien qui cite l’argument du constructeur pour séduire le marché américain.