Dominique Strauss-Kahn pratique peu la langue de bois: il pratique le bois tout court, et il est très en colère. Depuis dimanche, le nombre de plaintes lors de la soirée du réveillon à Cologne a dépassé les 500, dont près de 40% pour agressions sexuelles. Dans un domaine où il détenait le monopole, DSK se sent menacé. « Comment voulez-vous que le petit agresseur survive, face à ces grosses structures qui fonctionnent à bas coût ? 200 tentatives de viol en une soirée, je pourrais le faire sans problème, et seul encore ! Mais ça me revient bien trop cher ! L’artisanat est menacé ! »
Plus tendu encore qu’à l’accoutumée, DSK n’hésitera pas à manifester contre ces pratiques qui faussent totalement le jeu. « Ils font ça en plein air… Alors que moi, j’ai les frais d’hotel, le Sofitel, le Calrton… J’ai l’impression de plus sortir mon portefeuille que mon [CENSURE]… C’est un comble ! »
Un rayon de soleil pour lui: DSK a contacté le Guinness Book des records, où on l’a rassuré : aucun huissier du Guinness n’était présent à Cologne cette nuit-là. DSK garde donc officiellement le record du nombre de plaintes pour agressions sexuelles en une soirée. Mais pour combien de temps ?