Souvenez-vous en, la FIFA est secouée par un vaste scandale de corruption depuis 2014 et les attributions plus que louche des coupes du monde de football 2018 et 2022, respectivement à la Russie et le Qatar.
Cela ne date pourtant pas de 2014. Il y a peu, Michel Platini lui-même a confessé sans la moindre gêne qu’il y avait eu des petits arrangements lors du tirage au sort de la coupe du monde 1998.
Si ça reste difficile de prouver qu’un tirage au sort a été truqué, il est assez simple de remarqué qu’un match a été influencé par des décisions arbitrales. Simple, dites-vous ? Jusqu’ici, les erreurs de l’arbitre, même monumentales, pouvaient s’expliquer de l’erreur humaine. « Il n’a pas sifflé car il n’a pas vu« , disait-on.
Mais ça, c’était avant. Pour la première fois de son histoire, la coupe du monde de la FIFA a mis au point une assistance vidéo supposée aider les arbitre et réduire drastiquement les risques d’erreurs. C’est le VAR.
Alors, le VAR règle-t-il les problèmes ? Absolument pas. Et là on peut se poser la question. Car si avant, une erreur pouvait s’expliquer par le fait que l’arbitre sur le terrain n’avait pas vu l’action, elle ne s’explique plus dès lors qu’il y a quatre gars qui revisionnent la phase sous les différents angles des trente caméras disposées autour du terrain et filmant la scène.
En se modernisant, la FIFA nous donne ainsi la preuve irréfutable de sa corruption. Car les erreurs sont toujours bien là et tout aussi nombreuses. Ont été favorisé, dans l’ordre : la France contre l’Australie, la Suisse contre le Brésil, le Portugal contre le Maroc, la Suisse contre la Serbie, la Belgique contre le Panama et l’Allemagne contre la Suède. Remarquez qu’il s’agit toujours les favoris qui sont aidés contre des plus petites équipes, à l’exception de la Suisse, nation de Gianni Infantino, le président de la FIFA. Et cela arrive la plupart du temps quand ces équipes sont en difficulté : à chaque fois qu’elles ont été aidées, elles ont gagné plus de point(s) qu’elles ne l’auraient dû.
Dans les médias, on parle d’erreur, d’incompréhension. Il n’y a pas de remise en question, de véritable réflexion sur la question. Pourtant, quand quatre professionnels se repassent en boucle un ralentis et qu’une faute indiscutable amenant un penalty et/ou un carton rouge n’est pas sifflée, ce n’est pas une simple erreur. Ne parlons pas d’incompétence étant donné que les arbitres du VAR sont tous des professionnels confirmés. Il ne reste plus que la corruption. Pots de vin, jeux d’influence, ou la simple volonté de garder les équipes les plus vendeuses le plus longtemps possible dans la compétition ? C’est ça, la question qu’il faut réellement se poser.