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jeudi, mai 22, 2025

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Soulagement dans les rédactions: le coronavirus fait enfin son premier mort en France

« Nous sommes partagés entre l’émotion et l’appréhension; nous avons tellement investi en hommes et en moyens! » soupire Stéphane Albouy, le directeur de la rédaction du Parisien. C’est en effet dans un élan de joie non dissimulé que la rédaction du quotidien a accueilli la nouvelle. Le coronavirus a fait son premier mort en France. Bien que l’autopsie doive encore corroborer la mort de Josianne, âgée de 97 ans et en phase terminale d’un cancer au moment des faits, le champagne était déjà débouché ce matin, dans les bureaux de la rédaction.

« Un travail d’équipe »

Sur BFMTV aussi, on ne cache pas sa joie. Ruth Elkrief, se dit très émue elle aussi. Elle nous rappelle ce que sa chaîne fait depuis près d’un mois: « Sans nous, cette psychose n’aurait jamais pris. C’est vraiment un travail d’équipe, rendre parano toute une population est une tâche compliquée… haha! Non, je rigole bien sûr! C’est très facile au contraire. En considérant qu’un citoyen qui a peur, va s’informer en nous regardant, consommer les produits de nos annonceurs et se ranger derrière le gouvernement que nous soutenons, nous pouvons aujourd’hui le clamer: mission accomplie! » Et lorsqu’on lui rappelle que cette mort n’est peut-être pas liée au virus, en grande professionnelle, elle balaye l’argument d’un revers de la main: « Peu importe! Il est trop tard pour arrêter la machine, nous avons terrifié les gens et rien ne pourra les rassurer. » 

Et au gouvernement?

Une nouvelle qui en réjouit plus d’un, donc, y compris au plus haut niveau. Le matraquage médiatique autour de cette potentielle épidémie a fonctionné. Tout cela permettra de faire oublier rapidement la réforme des retraites et les gilets jaunes.

Le gouvernement attendrait avec hâte la prochaine épidémie en vue de la très redoutée réforme de la sécurité sociale, raconte-t-on dans les couloirs de l’assemblée. « La population n’est pas encore mûre… mais ça viendra! » nous confie un ministre dont nous tairons le nom (car il tient à rester anonyme; nous vous dirons juste que son nom, c’est un prénom).

 

 

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