C’est un nouveau coup dur pour François Hollande, sans doute le coup de grâce. Il n’est plus, depuis cet après-midi, le Président de la République Française. Le sénat vient de voter sa destitution à une écrasante majorité. Hollande chute et ne se relèvera sûrement pas ; la garde nationale a investi le palais de l’Élysée. Dans les heures qui ont suivi, Hollande et sa famille y ont été arrêtés. Il sera interné à la prison de la Santé en attendant le jugement du tribunal révolutionnaire mis en place par Jean-Luc Mélenchon.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, va assurer l’intérim jusqu’à la mise en place d’une nouvelle élection. Il est satisfait de la situation : « Ce n’était plus possible, le Président n’entendait plus le peuple. Cette destitution était inéluctable ! En plus, je deviens Président à sa place : c’est la fête ! » La raison de ce vote ? Hollande est accusé d’avoir maquillé les chiffres du chômage. Selon une enquête, plus de 7 Français sur 10 seraient à la recherche d’un emploi. On est très loin des chiffres annoncés depuis le début du quinquennat. Jean-Luc Mélenchon s’exprime à ce sujet : « Nous tâcherons de juger le citoyen Hollande comme il se doit ; il faut être compatissant avec les opprimés comme il faut être impitoyable avec les oppresseurs. Nous veillerons à ce que le tyran ait ce qu’il mérite : la mort !»
Au P.S., les réactions ne se sont pas fait attendre. Manuel Valls a pris le premier la parole : « Je ne suis pas surpris de cette manœuvre du Sénat, qui œuvre depuis longtemps à faire aboutir le complot des Jedi. Je rappelle que le gouvernement a les pleins pouvoirs et dispose du 49-3 ! Ces sénateurs ne s’en sortiront pas comme ça!». Martine Aubry, elle, se réjouit : « C’est la fin de la gauche molle ! On va enfin pouvoir travailler ! À mort le tyran! » Emmanuel Macron lâche: « Si j’avais su, je serais resté au gouvernement jusqu’au bout! »
Enfin, la réaction la plus étrange est celle de Nicolas Sarkozy : « Un grand homme nous a quitté, je n’ai pas toujours été d’accord avec lui car il était mon adversaire mais j’avais beaucoup de respect pour lui ! La France est orpheline ! Des funérailles nationales s’imposent. » Brice Hortefeux, explique ces propos énigmatiques : «J’ai envoyé un SMS à Nicolas pour lui dire que Hollande était politiquement mort… mais j’ai oublié d’écrire ‘politiquement’… »
Voilà qui plonge la France encore plus dans le chaos… et qui risque de faire le jeu du Front National.