Ce n’est pas sans une certaine fierté que le Premier Ministre français Edouard Philippe revient sur son idée pour donner une issue à des élections qui n’auraient jamais dû se tenir.
« C’était comme un éclair de génie. J’étais en ligne avec notre Préfet de Police, Didier Lallement, lorsque je lui demandais ce qu’était ces bruits de coups qui retentissaient derrière lui. Croyant d’abord qu’il procédait au simple contrôle d’un citoyen ne respectant pas les règles de confinement, il m’apprit alors que des gens applaudissaient chaque soir à 20h00 le personnel soignant. Ce fut alors comme une évidence »
Edouard Philippe en parle d’abord à la porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye.
« Si elle considérait l’idée comme positive, je savais que je devrai en trouver une autre » nous confie t-il.
Heureusement, cette dernière ne la trouva pas à son goût, préférant conseiller au Premier Ministre à la barbe étrange de faire passer tous les élus de la République En Marche comme vainqueurs d’office des élections.
« Je dois vous avouer que j’ai quand même conservé une partie de sa suggestion », nous avoue un Edouard Phillipe moqueur.
En effet, le nombre d’applaudissements pour les élus de la République en Marche sera compté avec plusieurs décibels d’écarts par rapport aux autres.
« C’est quand même de nous que vient cette belle idée démocratique après tout » conclut Edouard Philippe.
Si la date n’a pas encore été fixée, le dispositif s’avère pourtant clair : Des intermittents du spectacle et des enseignants, deux professions au chômage technique selon le Gouvernement, seront réquisitionnés, disposés dans chaque rue et équipés de sonomètres. Ils seront en ligne avec un huissier de justice qui validera les décibels pour les relier en nombre de voix.
Si l’idée peut étonner et déconcerter, l’on peut cependant saluer une certaine inventivité.