Ryanair se pose en championne des annulations de vols. Pour la seconde fois, en à peine une semaine, la compagnie irlandaise à bas coût a annoncé une nouvelle vague d’annulations de vols. Elle a indiqué, mercredi 27 septembre, que 400 000 passagers supplémentaires seraient privés de vols entre novembre 2017 et mars 2018. La compagnie prévoit de supprimer un vol par jour et par aéroport pendant cinq mois. Au total, 34 destinations en Europe seraient concernées. Cette baisse soudaine d’activité toucherait moins de 1 % des clients de la saison d’hiver de Ryanair.
Il y a une dizaine de jours, la low cost avait déjà décidé la suppression de 2 100 vols programmés entre la mi-septembre et la fin octobre ; 315 000 passagers avaient alors appris que leurs vols étaient purement et simplement annulés. « Nous présentons nos sincères excuses envers les clients affectés par les annulations de la semaine dernière ou par les changements raisonnables dans les programmes annoncés aujourd’hui », a signalé, dans un communiqué, mercredi, Michael O’Leary, président fondateur de Ryanair. Il a également annoncé renoncer à la reprise éventuelle de la compagnie italienne Alitalia.
C’est pour cette raison que la société irlandaise propose désormais une option à 20€ qui garantit d’avoir un vol. Une option qui rencontre d’ores et déjà un immense succès.
Le directeur des opérations de Ryanair, Michael Hickey, démissionnera à la fin du mois, a annoncé la compagnie aérienne irlandaise à bas coût, en pleine crise des annulations de vols.
Il s’agit de la première démission d’un dirigeant de l’entreprise depuis l’annulation par Ryanair de quelque 20 000 vols prévus entre septembre et mars en raison d’un problème de plannings de pilotes. Michael Hickey avait rejoint Ryanair en 1988 comme ingénieur, avant d’occuper plusieurs postes au sein de la compagnie.
« Il sera difficile de le remplacer, c’est pourquoi nous lui sommes reconnaissants d’avoir accepté un rôle de conseil pour faciliter la transition avec son successeur et terminer plusieurs projets importants », a déclaré le directeur général de Ryanair, Michael O’Leary, dans un communiqué publié vendredi soir.
La crise a placé la principale entreprise du secteur en Europe, en termes de nombre de passagers transportés, sous le feu des critiques des autorités de régulation, mécontentes de la façon dont la compagnie a expliqué leurs droits aux clients soudainement privés de vols.