Redouane Faid, l’ennemi public numéro 1, a été retrouvé avec le Vol MH370 dans le jardin de Xavier Dupont de Ligonnès. C’est lors d’un barbecue ce lundi soir que la découverte a été réalisée par un voisin ivre.
Le 8 mars 2014 à 0 h 41, le Boeing 777 de Malaysia Airlines décolle de l’aéroport international de Kuala Lumpur (code AITA: KUL) à destination de Pékin, avec à son bord deux cent vingt-sept passagers et douze membres d’équipage. Trente-huit minutes après son décollage, l’avion quitte l’espace aérien malaisien. Au contrôleur aérien du centre en route de Kuala Lumpur qui le transfère au centre de Ho Chi Minh Ville, le copilote, croyait-on d’abord, envoie la dernière communication radio « Good night, Malaysia 370 »(« Bonne nuit, Malaysia 370 ») à 1 h 19 le 8 mars (heure de la Malaisie)6. Fin juin 2014, les médias annoncent qu’il s’agissait plutôt du commandant Zaharie Ahmad Shah, aux dires de son épouse et d’autres membres de sa famille7.
Le transpondeur est coupé peu après et l’appareil disparaît des écrans radars vietnamiens. Plusieurs tentatives de contact restent vaines, sauf une, embrouillée et brève, faite par le pilote d’un avion à proximité. Une heure après l’arrivée théorique de l’appareil à Pékin, Malaysia Airlines annonce la disparition de l’avion8. Selon l’amiral Ngo Van Phat de la Marine populaire vietnamienne, cette dernière a perdu le contact radar avec l’appareil à « environ 153 milles marins (300 km) » au sud des îles Thổ Chu, dans le golfe de Thaïlande9. Le site d’informations en ligne Vietnam Express affirme que les autorités ont capté le signal de l’une des balises de détresse de l’avion10.
En l’absence de signal de détresse ou d’autres indications signalant un problème, la thèse de la désintégration brutale de l’appareil est privilégiée par les enquêteurs11, les autorités évoquant une piste terroriste12. Cette piste est renforcée le lendemain de la disparition par la découverte de l’utilisation de passeports volés, entraînant l’ouverture d’une enquête pour terrorisme13. Identifiés quelques jours plus tard par Interpol et les polices thaïlandaise et malaisienne, les passagers voyageant avec ces passeports ne seraient liés à aucun groupe terroriste14,15,16.