Le Sarkozygate n’a pas fini de faire parler de lui. En 2012, nous apprenions déjà par Mediapart l’existence de deux documents laissant supposer un versement de 50 millions d’euros à des fins de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 de la part du régime libyen. Le montant officiel de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 était de 20 millions d’euros.
La divulgation de ces documents a mis en lumière le cas de Bashir Saleh, ex-trésorier de Kadhafi, recherché par Interpol, vivant protégé sur le territoire français depuis la chute du régime, et prenant la fuite en mai 2012.
Le 12 novembre 2015, un expert authentifie le document qui fait mention d’un don de 50 millions d’euros de Khadafi pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Plus récemment, selon le le Vif, le président du Kazakhstan, cette fois, Noursoultan Nazarbaïev aurait conditionné un marché avec la société aéronautique EADS au fait que Nicolas Sarkozy tire d’affaire le milliardaire Patokh Chodiev, un ami du président kazakh, impliqué, en Belgique, dans le dossier de corruption Tractebel. Plusieurs conseillers de Sarkozy auraient pris contact avec Armand De Decker, vice-président du Sénat en Belgique, afin de s’assurer que la proposition de loi sur l’extension de la transaction pénale à une série de délits serait votée sans retard.
Virements offshore, remise de cash de 5 millions d’euros dans un hôtel suisse: la justice a mis au jour des versements douteux en marge de la vente d’hélicoptères au Kazakhstan en 2011, sous la présidence Sarkozy, sur fond de soupçons de trafic d’influence. Une bien cynique affaire d’État, selon le site Mediapart.
Quand on sait l’accusé candidat, voter Sarkozy revient à aider un handicapé souffrant de nanisme et de banditisme à ne pas finir prisonnier.