A quelques jours du lancement du « grand débat national », censé calmer la crise des Gilets jaunes qui perturbe le pays depuis la mi-novembre, le flou demeure sur les modalités de son organisation et les conséquences possibles sur la politique du gouvernement.
D’autant plus que ce débat semble accueilli avec scepticisme par les manifestants, qui redoutent une manœuvre du gouvernement, puisque Marlène Schiappa, chargée de communication à « La République en marche » (et aussi secrétaire d’État à l’Égalité entre les hommes et les femmes) a jugé nécessaire que soient rendus publics les noms des personnes qui vont participer à cette consultation, et qui ne seraient pas d’accord avec la politique menée par Emmanuel Macron et le gouvernement Édouard Philippe. La ministre les accusant de « complicité » aux violences reprochées aux Gilets Jaunes