Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité Femmes-Hommes et à la lutte contre les discriminations, monte au créneau pour défendre la proposition de loi contre la fessée, examinée ce jeudi par les députés, mais aimerait faire voter un amendement spécial pour défendre la fessée à caractère érotique.
Comme Marlène Schiappa, une Française sur quatre déclare aimer recevoir une fessée de son partenaire, contre 8% en 1985, selon une enquête Ifop de 2013.
Une évolution des moeurs sexuelles que viennent confirmer les succès d’ouvrages dits de « Mommy Porn » tels 50 Shades of Grey.
« Le plaisir peut être simplement lié à l’excitation des parties génitales situées près des fesses. La fessée entraîne une onde de choc et un afflux de sang qui se répercutent à cet endroit du corps », décrypte Marlène Schiappa aux membres de l’Assemblée Nationale.
Elle inscrit donc sa requête dans celle de la défense du droit inaltérable de la femme d’accéder à la jouissance sexuelle. « Nul législateur ne peut faire entrave à l’orgasme féminin, c’est pourquoi la fessée à caractère érotique doit être dissociée de la fessée éducative, car si l’une est indissociable de l’émancipation des femmes l’autre est, au contraire, source d’assujettissement contraire aux droits de l’enfant . »