C’est l’histoire d’un homme trop grand, avec un destin trop grand, pour un peuple trop petit. Emmanuel Macron, maintenant Président de la République, atteint sa limite. C’en était trop : « Je peux supporter les gilets jaunes, les grèves à répétition, qu’on annule trois fois un match de Roland Garros alors que j’étais en loge VIP, je peux même supporter de faire semblant d’aimer parler aux gens pauvres (alors qu’ils gagnent dix fois moins que moi), mais gouverner pour des gens aussi cons, c’est au-dessus de mes forces. » Il précise : « Je sais que les inondations, c’est pénible, mais quelle idée de merde que d’habiter en Seine-Et-Marne ! Y a rien là-bas, que des ploucs ! S’ils habitent là, ils méritent bien que leur maison soit dans la flotte ! Mais tous les Français sont comme eux : un tas de cons ! »
Ainsi, Emmanuel Macron a proposé sa démission, qui a été acceptée. Passé le moment de stupeur, beaucoup de ministres ne cachent pas leur soulagement : « Il était temps, ça commençait à se voir, qu’on en avait rien à secouer des idées de la gauche ! » confie une ministre du travail, qui a tenu à ne pas être citée (donc son nom ne sera pas révélé, car on ne veut pas d’ennuis avec Myriam El Khomri). Les frondeurs sont ravis : « On est bien contents qu’il s’en aille, car on pourra donner l’impression qu’on sert à quelque chose ; on n’aurait jamais eu le courage de faire tomber le gouvernement, de toute façon ! ». Quant à Nicolas Sarkozy, il garde espoir : « Je pense que M. Macron reviendra à de meilleurs sentiments. Les Français ne sont pas que des cons, j’espère qu’il le comprendra. S’il change d’avis, je serai ravi de le nommer Premier Ministre en 2027 ! »
Une bonne nouvelle pour les uns, une mauvaise pour les autres, décidément Macron ne laisse pas indifférent ; quoiqu’il dise et quoiqu’il fasse.