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mardi, mars 19, 2024

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Lutte contre le dopage en hippisme français : état des lieux

Le dopage des animaux de compétitions sportives est une pratique combattue dans toute l’Europe. D’ailleurs, le cas des courses hippiques françaises est très évocateur. De nombreuses répressions ont été adoptées pour empêcher le dopage de chevaux en France. Cependant, il est constaté que cette pratique est revenue à la charge, lors des compétitions de 2022. Pour cause, les mesures de lutte ont été renforcées afin de mieux faire face à la fraude. Quel est l’état des lieux de cette situation de lutte anti-dopage en France ? Découvrez.

Avertissements judiciaires

Depuis le constat de recrudescence des affaires de dopage hippique en France, les normes judiciaires ont été réadaptées. En effet, la Police des jeux a mis en place des mesures graduelles pour lutter contre le dopage avant les Paardenrennen Frankrijk. La première de ces mesures est l’avertissement par information judiciaire. Autrement dit, lorsqu’une affaire de dopage s’ébruite, la justice française adresse un avertissement par information aux protagonistes de courses. Il s’agit des éleveurs de chevaux, des coureurs, des vétérinaires, des entraineurs, etc.

D’un second côté, les avertissements judiciaires sont adressés dans un but bien précis qu’il importe de préciser. Ce but est de décourager toute tentative de dopage des chevaux, avant les courses. Pour cette forme de mesure, aucune répression n’est appliquée donc. Pour exemple, les 25 et 26 mars 2022, plusieurs individus ont été visés par les avertissements. Ces derniers les ont reçus sans mise en examen.

Mise en examen au cours des enquêtes policières

Le deuxième niveau de mesure prise contre le dopage hippique est la mise en examen. Par cette procédure de lutte, il est question d’une mise en garde à vue des personnes soupçonnées, suivi d’une ouverture enquête. À cette proportion de taille, les individus impliqués subissent des interrogatoires sur le traitement des chevaux. Les faits reprochés peuvent être : le dopage d’équins, l’organisation de fraudeurs, la complicité, l’illégalité dans l’exercice de la médecine vétérinaire, etc.

Dans l’application d’une mise en examen, la Police des jeux procède à l’arrêt des intéressés en faute. En attendant de vérifier les faits par des enquêtes, ces derniers peuvent encore être relâchés, avec un suivi judiciaire. Mieux, une interdiction formelle est posée contre eux, pour qu’ils n’approchent aucun hippodrome, écurie ou cheval de course. Notons que cette forme de mesure a été exercée récemment (22 mars 2022) sur Jean-Laurent Dubord.

Peine de prison et répressions sévères

Lorsqu’un cas de dopage est prononcé et prouvé, des représailles sont prévues pour combattre la fraude. Suite donc à une mise en examen, le coupable est arrêté et accusé par la Police des jeux. Cette mesure (troisième) pour lutter contre le dopage d’équins est également la plus radicale.

Les protagonistes de l’affaire sont d’abord passibles d’une peine de prison, après jugement. Aussi, ils sont refusés à jamais de pratiquer les courses hippiques, la médecine vétérinaire, ou toute autre activité en rapport avec les chevaux de courses.

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