Après la mise en examen de Jul, le rappeur avec un rat mort sur la tête, suivie par celle de Marine Lepen qui avait déclaré que le FN n’était pas un parti d’extrème-droite, la loi anti fake news si chère à notre président vient de faire une troisième victime en la personne de Nicolas Dupont-Aignan.
De 2016 à mai 2017, le candidat à la présidentielle n’a eu de cesse de marteler sur tous les médias qu’il serait présent au deuxième tour.
Hors ce ne fut loin d’être le cas lors de l’élection présidentielle, mais également pendant la quinzaine de Roland-Garros. Nicolas n’est pas présent dans le tableau masculin du deuxième tour (source : l’Équipe).
Bien sur les motifs de griefs contre le président de Debout la France seraient nombreux, car comme beaucoup de politiques, l’homme a tendance à tenter de nous prendre pour des cons en espérant que ça ne se voit pas.
Citons par exemple sa fausse déclaration sur le fait que les condamnés à moins de deux ans n’iraient jamais en prison.
Et comment ne pas s’esclaffer lorsque devant un journaliste, il a déclaré ne jamais croire aux sondages, alors que son parti commande et diffuse…….des sondages, mais seulement ceux qui lui sont favorables
Et que dire des explications plus que douteuses sur votre tweet sur le grand remplacement qui aurait été retweeté 7000 fois, alors qu’en fait, le nombre était aux alentours de 800. Vos équipes ont évoqué une erreur du graphiste, le pauvre (source : libération).Et que dire des incohérences de Monsieur, quand il prétend avoir rejoint le mouvement « demain la France » en 1989, alors que ce dernier a été créé en 1991 (source : Europe 1 – Le lab).
De deux choses l’une :
Ou bien Monsieur Dupont-Aignan est un homme distrait, ou il nous prend pour des cons. Nous ne nous prononcerons pas, vous vous ferez votre avis, ça nous évitera un procès.
Mais trève de digressions, NDA est le troisième d’une longue liste de candidats à une mise en examen pour fausses nouvelles et nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle loi, qui protège la démocratie macronienne et fustige ceux qui veulent faire dévier l’information des sentiers biens délimités par notre nouveau gouvernement.