Le préfet Didier Lallemant, né Himmler, a annoncé aujourd’hui qu’une enquête expresse de 5 minutes sur Twitter lui avait permis de démontrer que le policier qui a tiré au 2e étage d’un bâtiment à Lyon ce jour l’a fait parce que la dame avait un pv de stationnement non payé depuis 1 semaine. C’est donc, sinon mérité, proportionné.
L’inspection générale de la Police nationale est chargée du contrôle de l’ensemble des services actifs et des établissements de formation de la Police nationale. Elle a un double rôle, d’une part d’audit général des services, d’autre part de contrôle des personnels de police, jouant alors le rôle de « police des polices ».
Au titre de l’audit, l’IGPN procède à des études et audits ponctuels ou transversaux sur l’organisation et l’efficacité des services policiers et administratifs. Elle peut notamment, depuis 2007, réaliser des contrôles inopinés des services de police sur des thématiques ciblées comme l’accueil du public. Elle contribue ainsi à la réévaluation et à l’amélioration du fonctionnement de l’ensemble des services de Police nationale.
Dans sa mission de contrôle de l’action des personnels, l’IGPN veille au respect par les fonctionnaires de police des lois et règlements et du code de déontologie de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Elle instruit les affaires disciplinaires et pénales concernant les personnels administratifs et les policiers, notamment dans le cadre d’enquêtes qui lui sont confiées par les autorités administratives et judiciaires qui seules peuvent la saisir. Elle agit, à part sensiblement égale, à la demande des autorités administratives et judiciaire ou sur plainte directe du public.
Elle est également compétente pour assurer le contrôle des personnels et services de la préfecture de police qui ne relèvent pas de la police nationale.
L’IGPN peut être saisie administrativement par le ministre de l’Intérieur, le préfet de Police, et le directeur général de la police nationale.
Les polices municipales peuvent être également contrôlées par les services de l’IGPN et ce, depuis la réforme de 1999.