Le juge a décidé de le condamner en lieu et place de Xavier Dupont de Ligonnès à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir pourri le cerveau de millions de Français et Belges.
Le passager, décrit comme étant « vraiment méconnaissable physiquement », n’a opposé aucune résistance. « Si les empreintes digitales n’étaient pas là, on aurait du mal à le croire », estime un proche du dossier. Si l’homme arrêté l’accepte, il pourrait être extradé sous peu, avant d’être présenté à la juge d’instruction nantaise chargée d’instruire ce volumineux dossier. A peine quelques heures après son interpellation, il est cependant impossible de se prononcer sur un délai de remise à la France.
Le procureur de Nantes, Pierre Sennès, a annoncé à l’AFP un déplacement, samedi, des équipes d’enquêteurs de la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF) et de la police judiciaire (PJ). « Ils vont faire des vérifications en Ecosse auprès de la personne qui a été arrêtée à l’aéroport de Glasgow pour s’assurer que c’est bien M. Dupont de Ligonnès », a-t-il déclaré. « Il y a une suspicion sur les empreintes mais c’est en cours de vérification, en cours de confirmation », a ajouté M. Sennès, appelant à être « prudent » en attendant les résultats officiels.