« Je n’aime pas la médiocrité, je pense que la gauche pousse vers ça », estime Johnny Hallyday dans son autobiographie « Dans mes Yeux », dont l’hebdomadaire français L’Express publie mardi des extraits.
Dans ce livre à paraître jeudi, le chanteur évoque le moment où il a choisi de partir vivre en Suisse, en 2006.
« On a souvent dit que je m’étais barré pour ne pas payer d’impôts. C’est en partie vrai, mais c’est aussi parce que c’est épuisant cette ambiance », écrit-il dans ce livre écrit en collaboration avec l’écrivaine Amanda Sthers.
« Je me suis toujours demandé pourquoi aux Etats-Unis quand t’as une belle voiture, les mecs sourient et te disent formidable, et en France on te traite de voleur. Sale mentalité, pour un pays dont j’ai porté les couleurs, qui a bien voulu faire de moi son emblème quand c’était nécessaire, je me suis senti trahi, accusé à tort, sali », poursuit-il.
Johnny Hallyday a tout de même fini par apprécier la France puisqu’il y a été soigné dans ces derniers moments.