C’est dans un communiqué lancé sur Facebook que le porte parole de Daesh annonçait ce matin vouloir féliciter Bashar-el-Assad pour avoir rasé Alep et ses habitants, sans aucune intervention de la communauté internationale, et devant le regard ahuris de la presse mondiale. » Un coup de maître » selon le dernier leader du groupuscule terroriste qui en appelle aujourd’hui au respect d’un gouvernement encore plus meurtrier qu’eux-mêmes.
Le champ de ruines d’Alep et les dizaines de milliers de morts en Syrie sont la triste illustration d’une impuissance. Celle d’une communauté internationale incapables de faire entendre une voix commune. Les hommes, les femmes, les enfants d’Alep peuvent crever, personne ne lèvera pas un petit doigt pour leur venir en aide. En ne réagissant pas quand Bachar al-Assad a franchi la ligne rouge proscrivant l’utilisation d’armements chimiques ( interdits par le droit international depuis les années 20 ), l’Europe, les USA, l’ONU ont donné implicitement au régime syrien un laissé-passer pour repousser les limites de la barbarie, et commettre le génocide le plus macabre du 21ème siècle.
Alep, aujourd’hui, paie au prix fort la lâcheté occidentale tandis qu’elle vit ses dernières heures. Daesh eux se frottent les mains et applaudissent le massacre de milliers d’hérétiques.