Le gouvernement socialiste et l’opposition travaillent conjointement à un projet de loi qui remettra en cause l’existence du Front National. Cette loi stipule qu’un parti politique devra être dissolu dès lors que son président est condamné pour des propos racistes ou antisémites.
Si Marine Le Pen n’a pas encore été condamnée pour de tels agissements, ce n’est pas le cas de son père Jean-Marie Le Pen qui a déjà été condamné dix-huit fois, dont cinq pour avoir qualifié les chambres à gaz de « détail de l’histoire ».
Néanmoins, d’un commun accord, le Parti Socialiste et Les Républicains ont décidé que la loi sera rétroactive : étant donné que Jean-Marie Le Pen a déjà été condamné, le Front National sera donc déclaré illégal dès que la loi sera votée en mars 2016. Le parti sera alors dissout et son leader actuel inéligible durant cinq ans pour éviter qu’il recrée le parti politique sous un nom différent.
Marine Le Pen a d’ores et déjà annoncé qu’elle ferait appel auprès du Conseil Constitutionnel quand la loi sera votée, mais les membres du Conseil Constitutionnel étant tous proches du PS ou des
Républicains, il est peu probable que sa demande aboutisse. Le Front National devra alors être
dissout.